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03/09/2009
Johann Strauss fils : «Der Zigeunerbaron» (Marche d’entrée) – Donauweibchen, opus 427 – Wiener Blut, opus 354 – Demolirer-Polka, opus 269 – Im Sturmschritt!, opus 348 – Geschichten aus dem Wienerwald, opus 325 – Tritsch-Tratsch-Polka, opus 214 – Explosions-Polka, opus 43 – An der schönen, blauen Donau, opus 314
Josef Strauss : Die Emancipirte, opus 282 – Sport-Polka, opus 170 – Sympathie, opus 75 – Eingesendet, opus 240
Johann Strauss père : Indianer-Galopp, opus 111 – Radetzky-Marsch, opus 228 (arrangement Leopold Weninger)
Franz von Suppé : «Ein Morgen, Mittag und Abend in Wien» (Ouverture)

Ballett der Wiener Staatsoper, Elevinnen und Absolventinnen der Balletschule des Österreichischen Bundestheaterverbandes, Gerlinde Dill, Hedi Richter (chorégraphies), Georg Glasl (cithare), Wiener Philharmoniker, Zubin Mehta (direction), Brian Large (réalisation)
Enregistré en public à Vienne (1er janvier 1990) – 89’08
DVD Deutsche Grammophon 00440 073 4454 (distribué par Universal) – Format 4:3 – Region code: 0 – Son PCM/DTS 5.1 Surround






Le Concert du Nouvel An 1990 inaugure la décennie des «trois M», Lorin Maazel, Zubin Mehta et Riccardo Muti, qui se sont partagés la plupart des 1er janvier au cours des années suivantes, et même encore tout récemment, s’agissant du chef indien, revenu en 2007 (voir ici). Ce DVD témoigne de sa première apparition en cette prestigieuse occasion, ainsi que le rappelle un autocollant apposé sur la couverture: mais peut-on pour autant parler de «legendary New Year’s Concert debut»? Déjà familier de l’orchestre depuis alors près de trente ans, Mehta adopte un style plutôt carré, qui a au moins le mérite d’éviter les dérives complaisantes qui ne pardonnent pas dans ce répertoire, tout en conservant aux valses leur balancement caractéristique. Léger et punchy, il laisse une impression sans doute meilleure que le souvenir qu’on avait pu en conserver, même s’il a la tâche ô combien difficile de s’insérer entre les deux – légendaires, pour le coup – prestations de Carlos Kleiber (1989 et 1992).


La recette d’un Neujahrskonzert étant éprouvée de longue date, vingt ans plus tôt, rien n’a changé, sinon que l’effectif du Philharmonique est encore plus masculin (la caméra parvient à éviter presque parfaitement la harpiste), que le spectacle est filmé en 4:3 (sans notice ni bonus) et que les cordes ne sont pas disposées à la viennoise. Et impossible, au moment des traditionnels vœux, d’ignorer que l’année 1989 vient de s’achever, avec un salut, très apprécié du public, à ceux qu’on appelait alors les «nouveaux Länder». Mais le reste est immuable: Brian Large aux manettes, la salle dorée du Musikverein fleurie du sol au plafond, la Marche de Radetzky (1848) en bis et, bien sûr, des chorégraphies hautes en couleur, entre My Fair Lady et Mary Poppins, à apprécier au énième degré dans Sang viennois (1873), Tritsch-Tratsch-Polka (1858) et Le Beau Danube bleu (1867). Quant au gag de rigueur, il est bien évidemment respecté: la polka Explosions (1847) de Johann fils prend ainsi fin sur un déluge de confetti.


Comme de coutume, le programme est adapté à la personnalité du chef – Indianer-Galopp (1839) de Johann père – mais aussi à ses goûts, la musique de Josef Strauss étant plus particulièrement à l’honneur, que ce soit dans ses polkas-mazurkas, toujours inspirées – Sympathie (1860) et L’Emancipée (1870) –, ou dans ses polkas rapides –Polka du sport (1865) et Expédié (1868). Mais la domination de son frère Johann n’est pas pour autant menacée, même si, ici aussi, hormis Histoires de la forêt viennoise (1868), le choix des œuvres se révèle assez original: Polka des démolisseurs (1863), polka rapide Tambour battant! (1871), «Marche d’entrée» du Baron tzigane (1885) et valse Jeunes femmes du Danube (1887). Autre usage, celui consistant à inviter un compositeur étranger à la famille Strauss: comme en 1995, à nouveau avec Mehta, c’est ici Suppé, représenté par l’une de ses plus célèbres ouvertures, Matin, midi et soir à Vienne (1844).


Simon Corley

 

 

 

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