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02/09/2007
Johann Strauss fils : Zivio!, opus 456 – Ouverture de «Waldmeister» – Wo die Zitronen blüh’n, opus 228 – Stadt und Land, opus 322 – An der schönen, blauen Donau, opus 314
Josef Strauss : Flattergeister, opus 62 – Moulinet-Polka, opus 57 – Delirien, opus 212 – Irenen-Polka, opus 113 – Matrosen-Polka, opus 52 – Dynamiden (Geheime Anziehungskräfte), opus 173
Joseph Hellmesberger jr. : Elfenreigen – Leichtflüssig
Johann Strauss père : Einzugs-Galopp, opus 35 – Erinnerungen an Ernst (Der Karneval von Venedig), opus 126 – Furioso-Galopp, opus 114 – Radetzky-Marsch, opus 228
Eduard Strauss : Ohne Bremse, opus 238

Wiener Philharmoniker, Zubin Mehta (direction)
Enregistré en public à Vienne (1er janvier 2007) – 99’19
Album de deux disques Deutsche Grammophon 477 6225



Toujours plus fort: en ligne dès le 2 janvier, dans les bacs le 12, en DVD le 19, à ce train-là, le prochain concert du Nouvel An sera disponible avant même d’avoir été donné. Ce délai explique sans doute que la notice fort documentée de Walter Dobner, par ailleurs en anglais et en allemand, souffre d’une médiocre traduction française.


2007 marque le retour de Zubin Mehta, pour sa quatrième participation depuis 1990. Les «trois M» (Maazel, Mehta, Muti) qui ont régné sur cet événement au cours des quinze ou vingt dernières années n’ont pas toujours laissé de souvenirs marquants, de telle sorte que l’on attendait relativement peu de ce millésime: celui-ci appartient toutefois aux meilleurs, tant par le choix du programme que par son interprétation.


Davantage de pièces de Josef Strauss que de Johann fils! De longues recherches seraient nécessaires pour vérifier qu’un tel rapport de forces est sans précédent, mais est très probable que jamais le frère du grand Johann, pour lequel Mehta démontre une fois de plus sa sympathie, n’avait été jusqu’alors aussi bien représenté un 1er janvier à Vienne, notamment par deux grandes valses (Dynamiden et la célèbre Delirien). Johann père, que Mehta avait déjà honoré en 1990, 1995 et 1998, est également bien servi, et même le cadet Eduard n’est pas oublié. En outre, le centenaire de sa mort est l’occasion d’un hommage à Joseph Hellmesberger fils (1855-1907), qui fut brièvement le patron de la Philharmonie de Vienne entre Mahler et Weingartner (1901-1903): sa Ronde des elfes paraît certes un peu poussive, mais D’un pied léger tient bien son rang parmi les polkas rapides.


Même si l’on en profite évidemment moins au disque qu’en DVD, les gadgets (Moulinet-Polka) et les gags (les jeux de scène dans Souvenirs d’Ernst), sans lesquels ce concert ne serait pas ce qu’il est, n’ont pas été oubliés. On pourra même entendre le fameux «Prosit Neujahr!» adressé par les musiciens et Le beau Danube bleu, bis attendu chaque année, prend une signification supplémentaire avec l’entrée, le jour même, de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’Union européenne. Surtout, de valses en polkas, de marches en galops, Mehta, dont la familiarité avec le style viennois est ancienne et indéniable, semble s’échapper de la routine qui avait marqué ses trois précédentes prestations: charme et peps alternent donc de façon très convaincante sous sa baguette.


L’histoire de cette institution se poursuivra en 2008, où Georges Prêtre sera le premier français à accéder à l’honneur de diriger le Concert du Nouvel An.


Simon Corley

 

 

 

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