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11/12/2006
Béla Bartók : Le Prince de bois, suite, sz. 60 – Concerto pour orchestre, sz. 116
SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg, Michael Gielen (direction)
Enregistré au Konzerthaus de Freiburg (30 & 31 janvier 2006, 8-14 décembre 2005) – 64’07
Hänssler Classics 93.184




Michael Gielen est-il en passe d’enregistrer une intégrale de l’œuvre orchestral de Bartók ? On serait tenté de le penser au vu de ce disque, mais aussi d’une autre publication, pour le même label, consacrée à la Musique pour cordes, percussion et célesta, au Premier concerto pour violon et aux Quatre pièces pour orchestre.


Les deux œuvres présentées sur cet album sont on ne peut plus valorisantes pour l’orchestre. Et la prestation instrumentale du SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg est fantastique : beauté des timbres, précision des attaques et des interventions, équilibre entre les pupitres, tout semble y être. A la tête de cet orchestre, dont il fut le Chefdirigent de 1986 à 1999 (et qui en est aujourd’hui l’un des Gastdirigenten permanents, avec Hans Zender), Michael Gielen nous propose une interprétation de ces deux œuvres qui ne déçoit pas.


Dans la suite du Prince de bois, on est séduit non seulement par la merveilleuse performance de l’orchestre, mais aussi par la vision très descriptive, voire picturale, du chef d’orchestre. Il s’agit d’une interprétation brillante, fignolée tant du point de vue technique que du point de vue musical. Cela augure un Mandarin merveilleux de haut vol, si Gielen poursuit son exploration de l'oeuvre de Bartok. Dans le Concerto pour orchestre, Michael Gielen adopte une allure globalement modérée, prenant le temps de mettre en évidence la structure de l’œuvre, ainsi que les dialogues entre les différents groupes d’instruments et les interventions des solistes. Il ne néglige pas pour autant la vitalité intrinsèque de ces pages et évite toute lourdeur et épaisseur dans une interprétation plutôt sérieuse et analytique mais convaincante (très belle et intense Elegia !). Il est toutefois permis de préférer un Concerto pour orchestre encore plus énergique et âpre, voire plus franchement humoristique (dans le Giuco delle coppie, notamment). Néanmoins, de l’énergie, le Finale, concluant avec brio ce très beau disque, n’en manque heureusement pas.


Le site du SWR Sinfonieorchester Baden-Baden und Freiburg


Sébastien Foucart

 

 

 

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