About us / Contact

The Classical Music Network

CD

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

12/04/2005
Piotr Ilyitch Tchaïkovski : Symphonie n° 5, opus 64
Orchestre national de France, Kurt Masur (direction)
Enregistré à Saint-Denis (2 et 3 juin 2005) – 47’14
Naïve V 5040





Naïve poursuit sa politique d’édition d’enregistrements publics des formations de Radio France. Alors que l’Orchestre national de France et son directeur musical, Kurt Masur, ont donné en novembre un cycle Tchaïkovski de quatre concerts au Théâtre des Champs-Elysées (voir ici), c’est un témoignage antérieur de quelques mois qui est ici publié, pris sur le vif au cours du Festival de Saint-Denis et qui vient s’ajouter, dans cette collection, à la Pathétique dirigée par Muti à la tête de la même formation en avril 2003.


On a donc eu tout le loisir, le mois dernier, de se familiariser avec le Tchaïkovski de Masur, caractérisé par une parfaite tenue et une intransigeance qui permettent de faire naître l’expression sans en passer par le pathos souvent de rigueur dans ce répertoire, même si le chef allemand surprend ici ou là par quelque affectation inutile (ralenti du basson dans la Valse, par exemple). En 2003 déjà, cette conception de la Cinquième (1888), cinglante et élancée, puissante sans être massive, avait fait mouche au Théâtre des Champs-Elysées (voir ici), servie par la finesse de l’Orchestre national.


Les avantages et inconvénients du live – intensité de l’engagement contre menues imperfections – jouent ici à plein. Cela étant, les ingénieurs du son ne parviennent pas à faire oublier l’acoustique extrêmement réverbérée de la Basilique, avec en outre un orchestre davantage appréhendé dans sa globalité que dans le détail: l’auditeur retrouve ainsi le point de vue du spectateur.


Accompagné d’un texte sobrement informatif de Christian Wasselin (en français et en anglais), le disque est hélas d’une brièveté quasi rédhibitoire (moins de cinquante minutes) et il aurait manifestement gagné à être complété par une autre œuvre captée au cours de ce récent cycle Tchaïkovski de l’Orchestre national.


Simon Corley

 

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com