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01/13/2003
Robert Schumann : intégrale des quatre Symphonies, Ouverture, scherzo et finale
Orchestre de la Staatskapelle de Dresde, Wolfgang Sawallisch (direction).
EMI 7243 5 67768 2 1. (2 CD)


Avant et après lui, les plus grands chefs ont enregistré l’intégrale des Symphonies de Schumann. Mais peu ont atteint à cet équilibre suprême entre la clarté et la passion, entre les élans d’un romantisme flamboyant ou douloureux et la fascination pour la grande forme classique. A la tête d’une des plus belles phalanges germaniques, la Staatskapelle de Dresde, Wolfgang Sawallisch a réalisé, en 1972, ce miracle qui ne cesse de nous émerveiller. La tâche n’est pourtant pas facile : l’orchestre de Schumann n’a pas toujours bonne presse et un Gustav Mahler n’hésita pas à le revoir pour corriger ses soi-disant maladresses. Avec Sawallisch, tout devient limpide, ce qui rend pleinement justice à cette aspiration à la clarté que le compositeur, même dans ses heures les plus sombres, garda toujours au fond de lui. Il suffit de l’écouter dans la Deuxième Symphonie, la plus méconnue des quatre, qui reste pourtant celle où Schumann a mis le plus de lui-même, de ses tourments et de ses espoirs : Sawallisch en exalte les fièvres tout en restant parfaitement maître de sa baguette et de son orchestre. On ne se débarrassera évidemment pas, pour l’une ou l’autre Symphonie, de versions désormais historiques comme celles de Furtwängler ou de Klemperer (la Quatrième), de Schuricht ou de Giulini (la Troisième), etc. Mais si l’on veut l’intégrale, il faut d’abord se tourner vers Sawallisch, le seul à pouvoir soutenir la comparaison avec le bouillant Bernstein (dans sa version new-yorkaise gravée pour Sony). Et comme ce dernier a choisi comme complément l’Ouverture de Manfred et non pas l’Ouverture, scherzo et finale, l’idéal est d’avoir les deux.

Didier van Moere

 

 

 

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