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11/01/2021
Frédéric Chopin: Polonaise-Fantaisie, opus 61
Piotr Ilyitch Tchaïkovski : Dix-huit pièces, opus 72: 14. «Chant élégiaque»
Robert Schumann: Davidsbündlertänze, opus 6
Gabriel Dupont: La Maison dans les dunes: 1. «Dans les dunes par un clair matin», 2. «Voiles sur l’eau», 7. «Le Soir dans les pins» et & 9. «Clair d’étoiles»

Severin von Eckardstein (piano)
Enregistré en public en l’église Saint-Jean de Montmartre (29 janvier 2020) – 64’14
Artalinna 622487 (distribué par Socadisc)


Must de ConcertoNet





Douzième enregistrement du pianiste allemand Severin von Eckardstein, 43 ans, premier prix du Concours musical international Reine Elisabeth de Belgique en 2003, au programme singulier et passionnant donné lors d’un concert du festival parisien Les Nuits Oxygène.


L’absolument meilleur des parutions récentes et probablement le disque de piano le plus passionnant de l’année nous vient d’Allemagne. Severin von Eckardstein, dont les rares apparitions en France ont fait courir les amateurs de piano les plus chevronnés, nous livre des Danses des compagnons de David de Schumann d’une beauté sonore mais surtout d’une versatilité dans l’humeur absolument inouïes. Dans cet enregistrement en public, on admire d’autant plus les prises de risque dans l’interprétation si fluide de cette œuvre si fantasque de caractère.


Le programme commence par la Polonaise-Fantaisie de Chopin, aussi enthousiasmante par sa maîtrise technique que par la clarté de sa construction et sa somptuosité sonore, et s’achève par des extraits d’un long cycle français de texture impressionniste mais de facture romantique, relativement peu enregistré et comprenant dix parties (1910), La Maison dans les dunes de Gabriel Dupont (1878-1914). Von Eckardstein, qui en avait enregistré en 2018 l’intégralité pour le même éditeur, en a retenu cette fois-ci quatre pièces. Il en donne une lecture d’une grande clarté dans les plans sonores et ici aussi rivalise de sonorités miraculeuses.


Entre les deux pièces principales, on a inséré ce qui était le bis du concert, un très mélancolique «Chant élégiaque» de Tchaïkovski, qui assure magnifiquement la transition entre ces deux esthétiques différentes mais très compatibles.


A noter que le pianiste donne un récital le 24 novembre salle Cortot, avec des pages de Debussy, Fauré, Ravel, Chabrier et Samazeuilh.


Olivier Brunel

 

 

 

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