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01/12/2020
«Amours & Regrets. Byron en musique»
Jérôme-Joseph de Momigny : Amours & Regrets [1]
Carl Loewe : Mazeppa [2]
Antoine Bessems : Le Corsaire [1]
Alfred Quidant : Ma goélette [1] – Mazeppa, opus 21 [2]
Francesco Masini : Le Chant du pirate [1]
Robert Schumann : Manfred, opus 115: Ouverture (transcription August Horn) [1, 2]
Adolphe Vogel : Manfred [1]
Vitězslav Novák : Ballade, opus 2 [2]
Antonio Fanna : Le Giaour [1]
François de Bongars : Le Prisonnier de Chillon [1]
Franz Liszt : Etudes d’exécution transcendante, S. 139: 4. «Mazeppa» [2]

Philippe Cantor (baryton), Jean-François Ballèvre [1], Daniel Propper [2] (piano)
Enregistré à Cheny (29-31 mai et 13 juin 2017) – 78’16
Forlane FOR 16893


Sélectionné par la rédaction





La poésie de lord George Byron (1788-1824) a inspiré une pléiade internationale de compositeurs du XIXe siècle. Parmi les plus célèbres Donizetti, Verdi, Tchaïkovski, Schumann, Loewe, Liszt et Berlioz pour son Harold en Italie. Ce byronisme a aussi influencé la mélodie française avec des compositeurs aussi variés que, Jérôme-Joseph de Momigny (1762-1842), Alfred Quidant (1815-1893) et François de Bongars.


L’héroïsme des poèmes, centrés sur le personnage de Manfred, permet au baryton Philippe Cantor et même à Daniel Propper, son accompagnateur, un expressionisme très stimulant. Ma goélette de Quidant, Le Chant du pirate de Francesco Masini (1804-1863) et Manfred d’Adolphe Vogel (1808-1892) en sont trois meilleurs exemples. De vraies curiosités émaillaient ce parcours: l’Ouverture de Manfred de Schumann dans la transcription d’August Horn (1825-1893) jouée à quatre mains par Daniel Propper et Jean-François Ballèvre, le rapprochement de deux études Mazeppa, celle célébrissime de Liszt (dont la virtuosité résiste un peu à Daniel Propper) et celle plus obscure de Quidant, «Grande Etude-galop» assez comique dans son caractère pasticheur, et la ballade très sombre et tourmentée d’après Manfred de Vitězslav Novák. Tout aussi étrange par sa forme sonne Le Prisonnier de Chillon de Bongars, une longue scène lyrique dans la grande tradition de la tragédie lyrique française qui met à rude épreuve le souffle et la tessiture de Philippe Cantor.


L’écoute de ce programme éclectique est beaucoup moins monotone que celui consacré à Lamartine par les mêmes interprètes chez le même éditeur. Le livret, très soigné, détaille avec beaucoup de précisions les œuvres et leur contexte littéraire.


Le site de Daniel Propper


Olivier Brunel

 

 

 

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