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09/13/2018
Antonín Dvorák : Quatuors avec piano n° 1 en ré majeur, opus 23, B. 53, et n° 2 en mi bémol majeur, opus 87, B. 162
Trio Busch: Omri Epstein (piano), Mathieu van Bellen (violon), Ori Epstein (violoncelle) – Miguel da Silva (alto)
Enregistré à la Chapelle musicale Reine Elisabeth, Bruxelles (16-18 décembre 2016 et 28 février-2 mars 2017) – 71’05
Alpha 288 (distribué par Outhere) – Notice en allemand, anglais et français

Must de ConcertoNet





Nous avions déjà été enthousiasmés voilà deux ans par le tout premier disque du Trio Busch consacré à la musique de chambre de Dvorák. C’est à nouveau la musique du compositeur tchèque qui sert d’inspiration à cette belle formation: avec Miguel da Silva, qui fut vingt-sept ans durant, l’altiste du Quatuor Ysaÿe, elle fait valoir tout au long du disque une interprétation vive et légère, tout autant qu’aérienne dans ses différentes réponses entre pupitres. Le son est chaud et enveloppant, en un univers sonore toujours confortable. Si le Premier Quatuor avec piano (1875) semble moins abouti que le Second de 1889 (ce dernier contemporain de la Huitième Symphonie), il réserve quelques beaux moments, tel ce premier mouvement au thème lyrique répété à l’envi. Les couleurs de la formation sont mises en avant dans l’Andantino qui suit, au début mélancolique avant de se déployer dans une étreinte superbe de sensibilité. Les interprètes prennent parfaitement la mesure de cette suite de variations savoureuses et malicieuses. Le Finale, plus ronronnant, apparait moins original.


L’Allegro qui entame le Second Quatuor avec piano montre une belle ampleur symphonique, même si le cœur de l’œuvre se situe dans le Lento qui suit, à l’émotion tenue et pudique. Le violoncelle d’Ori Epstein se distingue particulièrement dans les quelques passages contrastés. On retrouve plus de légèreté dans le superbe Allegro moderato, grazioso qui suit, avant que la transition saisissante vers le Pochettino più mosso ne surprenne par sa vigueur. La mélodie irrésistible du Finale vient enfin conclure en une rythmique entraînante ce chef-d’œuvre digne de la maturité du compositeur, à consommer sans modération dans l’interprétation superlative du Trio Busch.


Le site du Trio Busch


Florent Coudeyrat

 

 

 

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