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11/06/2016
«Gefunden. Found»
Joseph Haydn : Trio avec piano n° 43 en ut majeur, Hob.XV:27
Friedrich Schneider : Trio avec piano en mi bémol majeur, opus 38
August Klughardt : Trio avec piano en si majeur, opus 47

TrioSono: Hiroko Kudo (piano), Karl Heinrich Niebuhr (violon), Matthias Wilde (violoncelle)
Enregistré à Leipzig (27-29 avril 2015) – 67’21
Genuin GEN16426 – Notice en allemand et en anglais


 Sélectionné par la rédaction





C’est à une interprétation réjouissante, emplie d’esprit et de finesse, que nous convie l’excellent TrioSono en un florilège de trios qui embrasse un siècle entier de musique germanique. On retrouve tout d’abord le plus connu d’entre eux, le Quarante-troisième Trio de Haydn, une œuvre de la pleine maturité composée en 1797, peu de temps avant La Création. Véritable chef-d’œuvre de son auteur, ce trio bénéficie ici du ton détaché et aérien de ses interprètes germano-japonais dont c’est là le tout premier disque enregistré depuis sa formation en 2012 à Leipzig. On ne tarira pas d’éloges sur ce Haydn tour à tour espiègle et nonchalant, aux tempi allants et sans vibrato, dont l’écoute se révèle passionnante sur la durée: notamment dans l’Andante, presque dissonant par endroits, tandis que le Finale se montre un rien plus raide avec sa rythmique cravachée à outrance. On a là une bien belle alternative à la version de référence jadis gravée par Robert Levin, Anner Bylsma et Vera Beths (Sony, 1993).


Les compléments se montrent à la hauteur avec deux raretés gravées en première mondiale. On retrouve tout d’abord un Trio composé en 1816 par Friedrich Schneider (1786-1853), plus connu comme virtuose du piano choisi par Beethoven pour créer son fameux Concerto «L’Empereur» cinq ans plus tôt. Schneider s’est révélé un compositeur particulièrement prolifique tout au long de sa carrière, et ce dans les tous les genres. Autour d’une œuvre charmante, ce disque contribue donc à la réhabilitation d’un compositeur dont tant reste à découvrir. Si les deux premiers mouvements de cette œuvre apparaissent un rien décoratifs, c’est surtout vers le superbe Presto final, pétillant et rythmique, qu’il faudra se tourner en priorité.


La redécouverte d’August Klughardt (1847-1902) semble quant à elle plus avancée, autant au niveau symphonique (voir ici le dernier volume de l’intégrale symphonique en cours chez CPO) qu’en musique de chambre (notamment ici son beau Quintette de 1898 enregistré par les Aquilon). Son élégant Trio de 1885 conclut admirablement ce disque qui augure d’une belle carrière pour le TrioSono.


Le site du TrioSono


Florent Coudeyrat

 

 

 

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