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04/20/2015
Samuel Barber : Concerto pour piano, opus 38 [1]
Béla Bartók: Concerto pour piano n° 3, sz. 119 [2]
Keith Jarrett : Tokyo Encore (Nothing but the Truth) [3]

Keith Jarrett (piano), Rundfunk-Sinfonieorchester Saarbrücken, Dennis Russell Davies (direction) [1], New Japan Philharmonic, Kazuyoshi Akiyama (direction) [2]
Enregistré en public à la Congresshalle de Sarrebruck (3 juin 1984 [1]) et au Kan-i-Hoken Hall de Tokyo (30 janvier 1985 [2, 3]) – 58’44
ECM New Series 481 1580 (distribué par Universal)


 Sélectionné par la rédaction





Soixante-dix ans Keith Jarrett? On a l’impression que le concert de Cologne, c’était hier...! Et quelle belle et vaste discographie au sein de laquelle figurent des incursions dans le répertoire «classique». On se souvient d’un Clavier bien tempéré, suivi de Variations Goldberg très remarquables mais surtout des Préludes et Fugues de Chostakovitch formidablement énergiques et aussi de musiques d’Arvo Pärt et de Lou Harrison. Pour célébrer dignement cet anniversaire, ECM publie deux albums, dont l’un («Creation») réunit des extraits choisis de concerts d’improvisations donnés à Tokyo, Toronto, Paris et Rome: un petit trésor. L’autre est la réédition de deux concerts anciens, l’un de 1984 avec la Radio de Sarrebruck (Barber), l’autre de 1985 au Japon (Bartók) et il inclut le bis donné ensuite, une improvisation de cinq minutes environ, ici nommée Nothing but the Truth.


Le Concerto (1962) de Barber est à la fois l’originalité et le meilleur de cette publication. Sous la direction de Dennis Russell Davies, l’ambiance était électrique ce 3 juin 1984 au Congresshalle de Sarrebruck. Keith Jarrett montre le pianiste complet qu’il sait être avec un lyrisme accompli et ne faisant qu’une bouchée des difficultés techniques tout en maintenant l’ensemble à un niveau d’énergie impressionnant. Du Troisième Concerto de Bartók, on reste impressionné par les couleurs qu’il donne à l’Adagio religioso, clair hommage à Bach, et bien sûr par l’aisance avec laquelle il se joue de tous les pièges rythmiques qui parsèment les deux mouvements vifs. Le New Japan Philharmonic, peut-être intimidé par le soliste, reste un peu en retrait sous la direction de Kazuyoshi Akiyama. Ce concert donné le 30 janvier 1985 au Kan-i-Hoken Hall s’achevait par une courte improvisation, très douce et romantique qui méritait bien d’être ainsi immortalisée.


Olivier Brunel

 

 

 

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