About us / Contact

The Classical Music Network

CD

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

11/05/2011
Joseph Jongen : Allegro appassionato pour alto et piano, opus 79 – Introduction et danse pour alto et piano, opus 102 – Concertino pour alto et piano, opus 111 – Etude de concert pour piano, opus 65 n°2 – Suite pour alto et piano, opus 48 – Soleil à midi, opus 33 n°1 – Andante espressivo pour alto et piano
Nathan Braude (alto), Jean-Claude Vanden Eynden (piano)
Enregistré à la Salle Ravenstein, Bruxelles (décembre 2010) – 62’58
Fuga Libera FUG586 (distribué par Outhere)





Joseph Jongen (1873-1953) pour un premier récital discographique ? De la part de Fuga Libera, une telle audace n’étonne plus. Agrémenté d’une notice de Michel Stockhem, instructive comme d’habitude, cet album comporte les œuvres pour alto et piano de ce compositeur dont le vaste catalogue est loin d’être complètement exploré. « Complete works for viola and piano » : le titre est un peu modeste car deux pièces pour piano complètent le programme, sans doute pour le porter à une durée suffisante.


Jongen a bien connu Lionel Tertis (1876-1975) et Maurice Vieux (1884-1951) pour lesquels il a composé quelques pages. Ainsi la Suite pour alto et piano (1915) fut destinée à l’origine au premier qui, finalement, ne la joua jamais, si bien que son auteur la dédicaça au second : dommage pour Tertis car il s’agit d’un ouvrage d’envergure et de belle facture. Trois autres œuvres ont été imposées lors de divers concours : l’Allegro appassionato (1925), l’Introduction et danse (1935) et le Concertino (1940), dernière page écrite pour cette formation.


Sans bouleverser le répertoire, voici une musique impeccable et de bon goût, synthèse en quelque sorte de celles de Franck, Fauré, Ravel et Debussy. D’origine belgo-israélienne, Nathan Braude (né en 1984) la joue avec un enthousiasme communicatif. Ce musicien a de quoi s’imposer parmi les altistes, où les grands noms, il faut le reconnaître, restent rares : timbre savoureux, souci du fond, de la forme et des détails, pureté de la ligne mélodique. Grâce à un jeu souple et détendu, il restitue la palette typique du compositeur. Au clavier, le jeune homme joue non en compagnie de son épouse, Polina Leschenko, mais avec Jean-Claude Vanden Eynden avec qui l’entente est palpable. La Deuxième Etude de concert (1920) et Soleil à midi (1908) suffisent à prouver l’excellence coutumière de ce pianiste.


Le site des Amis de Joseph Jongen


Sébastien Foucart

 

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com