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04/01/2011
Wolfgang Amadeus Mozart : Sonates pour violon et pianoforte n°36, KV 380, et n°40, KV 454
Ludwig van Beethoven : Sonate pour violon et pianoforte n°1, opus 12 n°1

Rémy Cardinale (pianoforte), Hélène Schmitt (violon)
Enregistré à l’heure bleue, La Chaux-de-Fonds (juin 2010) – 67’27
Alpha 177 (distribué par Outhere)








Rémy Cardinale et Hélène Schmitt défendent un programme conçu comme un récital et exécuté sur un Gagliano du début des années 1760 et une copie d’un Anton Walter & Sohn, facteur viennois estimé, semble-t-il, par Mozart et Beethoven. Rédigée en français et en anglais, la notice, un modèle du genre, comporte un texte documenté de la violoniste (« La naissance de la sonate moderne pour piano et violon ») et une passionnante contribution de Gilles Cantagrel.


Les œuvres retenues ont été composées presque au même âge à une époque durant laquelle le pianoforte connaissait un vif succès grâce aux progrès croissants de la facture. Dédiée à Josepha von Aurnhammer, décrite sans ménagement par Mozart (« Elle est grosse comme une fille de ferme, transpire à vous faire vomir […]. Elle est répugnante, sale et affreuse »), la Sonate KV 380 (1781) dévoile le timbre agréable des instruments que met en valeur la prise de son réalisée à l’heure bleue de la Chaux-de-Fonds. Les musiciens en proposent une lecture élaborée, robuste et d’une indéniable exactitude expressive tout en jouant ce qu’il faut sur les ornements. Une bonne humeur anime l’Allegro que suit un Andante con moto particulièrement fin, lequel précède à son tour un Rondo entrainant et stimulant.


Annonçant Beethoven, la Sonate KV 454 (1784) confirme la maîtrise des interprètes qui s’engagent dans un discours contrasté, équilibré et maintenu sans baisse de tension. Hélène Schmitt phrase avec souplesse et élégance tandis que Rémy Cardinale assure sa partie avec rigueur et imagination. Leur enthousiasme communicatif se traduit dans des tempi allants et une dynamique pétillante. Découpée avec netteté, leur Première Sonate (1798) de Beethoven coule de source et permet d’apprécier une fois de plus leur jeu ferme, rôdé et sans faille, en particulier l’admirable tenue d’archet d’Hélène Schmitt.


Le site d’Hélène Schmitt



Sébastien Foucart

 

 

 

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