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03/05/2011
Felix Mendelssohn : Die Erste Walpurgisnacht, opus 60
Johannes Brahms : Nänie, opus 82
Robert Schumann : Der Königssohn, opus 116

Simone Schröder (alto), Burkhard Fritz (ténor), Detlef Roth (baryton), Franz-Josef Selig (basse), Audi Jugendchorakademie, Martin Steidler (chef de chœur), Bayerisches Staatsorchester, Kent Nagano (direction)
Enregistré en public à la Jesuitenkirche St. Michael, Munich (30 mai 2010) – 70’39
Farao Classics B 108059 (distribué par Intégral)





Enregistré en public (sans les applaudissements) le 30 mai 2010, ce disque réunit trois œuvres chorales profanes sorties de la plume de compositeurs allemands. La Première Nuit de Walpurgis (1830-1831, remaniée dix ans plus tard), constitue la plus importante composition de ce genre de Mendelssohn, dont l’écriture ressemble ici à celle du jeune Wagner. Conduit par Kent Nagano, actuel directeur général de la musique, l’Orchestre d’Etat de Bavière en traduit la fibre dramatique et, surtout, la dimension évocatrice (Allegro leggiero aérien et féérique). Grâce à une direction nuancée et transparente, le chef rend justice à la haute inspiration de cet ouvrage qui mérite sans doute une place au soleil. Ardent et engagé, le Chœur de jeunes de l’Académie Audi se montre à la hauteur, de même que les solistes qui défendent leur partie, au pire correctement, au mieux remarquablement (Burkhard Fritz, Franz-Josef Selig).


Composé sous le coup de la mort de deux amis (Hermann Goetz et Anselm Feuerbach), Nänie (1880-1881) de Brahms emprunte son titre aux neniæ, mélopées funèbres de la Rome antique. Les choristes s’approprient leur partie avec pudeur et cultivent une sonorité céleste. L’orchestre se manifeste davantage dans Le Fils du roi (1851) de Schumann, qui lève le voile sur une partie méconnue de son catalogue: la partition, aux six mouvements contrastés, nécessite un effectif relativement plus important que celui habituellement requis par le compositeur – Jean-Alexandre Ménétrier parle d’ailleurs d’orchestre «berliozien». Cette œuvre inspirée vaut la peine d’être connue, surtout dans cette version à laquelle il est difficile de reprocher quoi que ce soit. Grâce à une prise de son convenablement définie, l’acoustique généreuse de l’église dans laquelle a eu lieu le concert ne pose pas de problème particulier. Non traduite en français, la notice, plutôt soignée, comporte les textes chantés mais uniquement dans la langue originale.


Le site de l’Orchestre d’Etat de Bavière


Sébastien Foucart

 

 

 

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