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02/17/2011
Harold Arlen: The Wizard of Oz: «Over the Rainbow» [1]
Irving Berlin: Top Hat: «Cheek to cheek» [2]
Michel Legrand: Les Parapluies de Cherbourg: «La Chanson des adieux» [3] – Les Demoiselles de Rochefort: «La Chanson de Maxence» [4]
Frederick Loewe: My Fair Lady: «I could have danced all night» [5]
George Gerswhin: Porgy and Bess: «It ain’t necessarily so» [6] et «Bess, you is my woman now» [7] – Girl Crazy: «I got rhythm» [8]
Andrew Lloyd Webber: Cats: «Memory» [9]
Henry Mancini: Victor Victoria: «Crazy World» [10]
Nacio Herb Brown: Singin’ in the Rain: «Good Morning» [11]
Leonard Bernstein: West Side Story: «Maria» [12] et «One hand, one heart» [13]
Claude-Michel Schönberg: Les Misérables: «I dreamed a dream» [14]
Richard Rodgers: The Sound of Music: «Climb every mountain» [15]
Michel Berger: Starmania: «Monopolis» [16] et «Stone» [17]
Charles Aznavour: Je m’voyais déjà: «La Bohème»

Magali Léger [7, 11], Sandrine Piau [9, 15] (sopranos), Karine Deshayes [1, 3, 4, 5, 11, 12, 13, 15, 16, 17] (mezzo), Sébastien Droy [3], Sébastien Guèze [16] (ténors), Alain Buet [7, 11] (baryton), Isabelle Georges [10], Emily Loizeau [2], Albin de la Simone [4], Rosemary Standley [6] (voix), Raphaël Imbert [1, 8, 10] (saxophone), Karol Beffa [14] (piano), Chœur Constraste [13], Ensemble Contraste: Pierre Fouchenneret (violon), Arnaud Thorette (alto), Antoine Pierlot (violoncelle), Johan Farjot (piano, piano électrique Fender Rhodes)
Enregistré à Paris (22, 24, 28 avril, 3 mai et 12 juillet 2010) – 67’33
Contraste productions/Naïve DC510503





Après le tango dans «Café 1930», l’Ensemble Contraste, dans une formation légèrement différente où Pierre Fouchenneret et Antoine Pierlot se sont respectivement substitués à Geneviève Laurenceau au violon et à Raphaël Merlin au violoncelle, s’intéresse maintenant à la comédie musicale. Sous le titre «Songs», voici dix-neuf plages, sous la direction artistique de l’altiste Arnaud Thorette et toutes dans des arrangements de Johan Farjot, pianiste et directeur musical, dont la succession ne génère pas l’ennui. C’est même un sentiment de variété qui prédomine ici: non seulement parce que c’est de «comédie musicale» au sens large qu’il est question, sur les planches ou sur grand écran, de Top Hat (1935) à Victor, Victoria (1982), incluant même Porgy and Bess (1935) de Gershwin, mais surtout parce que les quatre musiciens, quand ils ne jouent pas seuls comme dans La Bohème (1965) d’Aznavour, ont rassemblé autour d’eux des artistes d’une grande diversité.


Ceux de «Café 1930» sont restés fidèles, à commencer par la mezzo Karine Deshayes et la soprano Magali Léger, qui se partagent l’essentiel des numéros chantés. L’un des risques, dans ce répertoire, est de plaquer sur ces mélodies un style opératique et des voix surdimensionnées: l’écueil est évité avec élégance, et dans un anglais presque parfaitement idiomatique, quand bien même les deux cantatrices ne renoncent pas pour autant à leur tropisme lyrique. Le saxophoniste Raphaël Imbert est également de retour, pour une version purement instrumentale de «Over the Rainbow», extrait du Magicien d’Oz (1939), et de «I got rhythm», extrait de Girl Crazy (1930), mais aussi pour accompagner Isabelle Georges dans «Crazy World», extrait de Victor, Victoria.


Car si elle a recruté, avec des bonheurs divers, trois autres chanteurs «classiques» (Alain Buet, Sébastien Droy et Sébastien Guèze), la joyeuse équipe s’est tournée vers des univers voisins, notamment ceux du jazz et de la chanson: Emily Loizeau qui susurre délicieusement «Cheek to Cheek», extrait de Top Hat, Rosemary Standley dans «It ain’t necessarily so», Albin de la Simone pour la «Chanson de Maxence», extraite des Demoiselles de Rochefort (1967), mais aussi Karol Beffa pour une improvisation dont le contrepoint rigoureux s’enroule autour de «I dreamed a dream», extrait des Misérables (1980), ou les dix-sept membres du Chœur Contraste dans «One hand, one heart», extrait de West Side Story (1956). Autant de guest stars qui, si brièvement soit-il, se prêtent au jeu sans prétention et, à l’image d’une couverture résolument flashy, apportent chacune leur touche à cet agrégat de couleurs vives et à cette «invitation à un cosmopolitisme plus qu’à un improbable syncrétisme», pour reprendre l’heureuse formule de Jean-Marc Bardot dans la notice de présentation (en français et en anglais).


Le site de l’Ensemble Contraste
Le site de Karine Deshayes
Le site de Magali Léger
Le site de Raphaël Imbert
Le site d’Emily Loizeau
Le site d’Albin de la Simone
Le site d’Isabelle Georges


Simon Corley

 

 

 

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