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08/18/2010
Robert Schumann : Frauenliebe und -leben, opus 42
Clara Schumann : Die gute Nacht – Mein Stern – Liebst du um Schönheit, opus 12 n° 4 – Ich stand in dunklen Traümen, opus 13 n° 1 – Was weinst du, Blümlein, opus 23 n° 1
Johannes Brahms : Ruhe Süssliebchen, opus 33 n° 9 – Muss es eine Trennung, opus 33 n° 12 – Es träumte mir, opus 57 n° 3 – Dein blaues Auge, opus 59 n° 8 – Meine Liebe ist grün, opus 63 n° 5 – Geheimnis, opus 71 n° 3 – Verzagen, opus 72 n° 4 – Vergebliches Ständchen, opus 84 n° 4 – Der Jäger, opus 95 n° 4 – Wir wandelten, opus 96 n° 2 – Wie Melodien zieht es, opus 105 n° 1 – Das Mädchen spricht, opus 107 n° 3

Susan Platts (mezzo-soprano), Rena Sharon (piano)
Enregistré au domaine Forget, Saint-Irénée, Québec (29-31 octobre et 1er novembre 2007) – 63’45
Atma Classique ACD2 2586 (distribué par Intégral) – Notice de présentation en français et anglais (texte des lieder traduit en français et en anglais)





Deux Canadiennes à l’assaut de L’Amour et la vie d’une femme (1840) de Robert Schumann... Ce disque de la mezzo-soprano Susan Platts et de la pianiste Rena Sharon est bien placé sous le signe des femmes (de l’amour et du couple aussi), comme l’illustrent le rapprochement entre Robert et Clara Schumann, ainsi que le choix de l’Opus 42 du natif de Zwickau – ce cycle du «transfert» où, pour reprendre les termes de Pierre Vachon dans la notice de l’album, «l’homme parle comme une femme, se met en scène comme une femme et tente par ce transfuge de conjurer» le sort. De même, la sélection de douze mélodies brahmsiennes (composées entre 1861 et 1886) vient intelligemment s’inscrire dans la thématique dominante de ce récital de chant.


L’interprétation n’est pas déplaisante. Au sein d’une discographie déjà riche, elle n’offre toutefois qu’un intérêt limité dans les lieder de monsieur et madame Schumann. Si la voix cristalline de Susan Platts présente d’indéniables qualités de justesse ¬– vocale et stylistique –, elle se révèle peu marquante. Elle se fait même gênante en raison d’un timbre chevrotant voire étouffé – qui gâche le début de Frauenliebe und -leben surtout – et d’un registre peu homogène (des graves trop légers, presque faiblards par moments). D’un format léger, ce Schumann est celui d’une Kathleen Battle plutôt que d’une Jessye Norman (laquelle a pourtant pris la carrière de Susan Platts sous son aile depuis 2004). Brahms convient mieux à cette voix qui se fait même touchante dans Es träumte mir, Muss es eine Trennung ou Ruhe Süssliebchen. Rana Sharon, quant à elle, s’avère être une partenaire attentive et convaincante.


Le site de Susan Platts


Gilles d’Heyres

 

 

 

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