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08/14/2010
Robert Schumann : Dichterliebe, opus 48
Johannes Brahms : Nachtigallen schwingen, opus 6 n° 6 – An eine Aolsharfe, opus 19 n° 5 – Wie rafft’ ich mich auf, opus 32 n° 1 – Nicht mehr zu dir zu gehen, opus 32 n° 2 – Von ewiger Liebe, opus 43 n° 1 – An die Nachtigall, opus 46 n° 4 – Abenddämmerung, opus 49 n° 5 – Lerchengesang, opus 70 n° 2 – O kühler Wald, opus 72 n° 3 – Verzagen, opus 72 n° 4 – Feldeinsamkeit, opus 86 n° 2 – Nachtwandler, opus 86 n° 3 – Uber die Heide, opus 86 n° 4 – Es schauen die Blumen, opus 96 n° 3 – Nachtigall, opus n° 97 n° 1 – Auf dem Kirchhofe, opus 105 n° 4

Simon Keenlyside (baryton), Malcolm Martineau (piano)
Enregistré au Potton Hall, Westleton (7-12 avril 2009) – 76’40
Sony Classical 88697566892 – Notice de présentation en français, anglais et allemand (texte des lieder traduit en anglais seulement)





Simon Keenlyside (né en 1959) propose une intelligente sélection de lieder de Brahms, qu’il cherche à faire vibrer – dès le Nachtigallen schwingen qui ouvre le récital – grâce à sa grande souplesse d’élocution. Il faut dire que la personnalité vocale du baryton anglais est attachante, faite d’un caractère fort et d’une grande théâtralité (qui sait aller jusqu’à l’emphase, avec Von ewiger Liebe par exemple). Dans Schumann pourtant, ce timbre qu’on souhaiterait plus moelleux et cette voix qui manque parfois de longueur peuvent laisser froid. Dramatiquement investis, les Amours du poète (1840) en pâtissent nécessairement: pour intègres et soignés qu’ils soient, ils n’ont pas ce velours et cette fluidité enveloppant les versions les plus touchantes du cycle.


En revanche, la technique – digne de tous les éloges – de Simon Keenlyside ainsi que son travail acharné de caractérisation des voix font de ce récital très abouti, à l’image de la tournée qui en a accompagné la parution (lire ici), un moment agréable... qui confirme néanmoins l’impression d’avoir affaire à un chanteur d’opéra plutôt que de lieder.


Nul doute, par contre, que le pianiste – qui «fait» ce disque plus encore que le baryton – est dans son univers ici. Remarquable partenaire de musique de chambre (qui accompagne ou a accompagné tant de grands chanteurs: Allen, Baker, Bär, Bonney, Bostridge, Gheorghiu, Hampson, Kirchschlager, Kozena, Lott, Mattila, Murray, Netrebko, von Otter, von Stade, Terfel...), le pianiste écossais Malcolm Martineau (né en 1960) déploie partout une grande richesse de toucher, sans brutalité, toujours sensible à préserver une entente parfaite avec son compatriote britannique, attentif au détail comme à l’épanouissement de la ligne de chant.


Le site de Malcolm Martineau


Gilles d’Heyres

 

 

 

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