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01/25/2010
Wolfgang Amadeus Mozart : Symphonies N° 35 «Haffner» K. 385 et N° 41 « Jupiter » K. 551
Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Wolfgang Sawallisch (direction)
Enregistré en public à Munich (1998) – 54’
Profil Hänssler PH07021 (distribué par Intégral)





Impressionnant outil que l’Orchestre de la Radio bavaroise, phalange curieusement peu réputée alors qu’elle pourrait briguer l’une des premières places sur le podium des grands orchestres mondiaux. Heureux Munichois ! Ici ce sont de « simples » enregistrements de concert public que l’on entend, mais d’une finition sonore qu’envieraient beaucoup de travaux de studio (pour être rigoureux, la synchronisation entre cordes et vents dans les Andante des deux symphonies paraît encore perfectible, mais là, c’est vraiment un détail).


La surprise de ne réside cependant pas dans ce luxe instrumental, mais dans l’approche pétulante et vitaminée imposée par Wolfgang Sawallisch, qui trouve souvent dans ces deux œuvres l’équilibre exact dont on rêve, entre la musicalité des phrases et l’énergie de la pulsation : rien ne traîne, tout est clairement articulé, et en même temps tout chante avec une élégance et une aisance mélodiques continuelles, en particulier dans les mouvements extrêmes. Ce n’est pas, à vrai dire, si surprenant, la réputation de sérieux professoral de Sawallisch ayant été surtout entretenue par ses disques, en net contraste avec ses prestations sur le podium ou en fosse, pas toujours longuement répétées mais parfois électrisantes (eh oui !) comme ici.


Ce disque, confronté à une concurrence monstrueuse, peut difficilement passer pour une référence durable, mais il ne devrait décevoir personne. Et en ces temps d’identité mozartienne chahutée, son écoute se révèle même rassurante, permettant de recadrer utilement le débat. L’enregistrement est de surcroît très clair, respectant les timbres d’un orchestre savoureux, avec une lisibilité parfaite des contrepoints de la Symphonie « Jupiter ». Une petite heure de bonheur, et un plaisir dont il serait dommage de se priver.


Laurent Barthel

 

 

 

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