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04/03/2009
Felix Mendelssohn : Sonate pour violon et piano en fa majeur
Leos Janacek : Sonate pour violon et piano
Richard Strauss : Sonate pour violon et piano, opus 18

Gérard Poulet (violon), Ludmilla Berlinskaïa (piano)
Enregistré à l’Eglise Saint Marcel, Paris (décembre 2007, février 2008) – 67’32
Saphir productions LVC 1087





Il aurait été étonnant que Gérard Poulet ne figure pas au catalogue de Saphir productions qui met à l’honneur, depuis quelques années, de nombreux musiciens français. Après un récital capté en public à L’Archipel (œuvres de Franck, Debussy, Ravel, Kreisler et Rachmaninov) avec Bruno Rigutto (LVC 1033), les Trios de Mendelssohn avec Christophe Henkel et Pierre Réach (LVC 1051) et une contribution à un album entièrement consacré à Ravel (LVC 1099), le violoniste se joint à Ludmilla Berlinskaïa, diplômée de l’Institut Gnessine et du Conservatoire de Moscou, pour un programme qui pourrait être celui d’un concert. Tous deux consacrent une partie significative de leur temps à l’enseignement, le premier à Paris et, depuis 2004, à l’Université Geddai de Tokyo, la seconde à l’Ecole Normale de Musique.


Comme l’indique une notice (en français et en anglais) non dépourvue de coquilles typographiques, Gérard Poulet compte parmi les anciens élèves de Zino Francescatti, Nathan Milstein, Henryk Szeryng et Yehudi Menuhin. Ce dernier, justement, tira de l’oubli et édita, en 1953, la Sonate pour violon et piano en fa majeur (1838) de Mendelssohn. La sonorité lumineuse, l’articulation remarquable et le jeu passionné du musicien rendent justice à une partition qui, sans être essentielle, ne suscite pas moins l’intérêt. Ludmilla Berlinskaïa assure un accompagnement aux nombreuses qualités chambristes et au tempérament affirmé, ce qu’illustre une Sonate pour violon et piano d’un Richard Strauss âgé de vingt-trois ans. Le duo ne souligne pas plus que de raison le propos de cette œuvre un rien bavarde mais, par moments, très inspirée. Intercalée entre les deux, celle de Janácek (1922), ramassée sur un peu plus de quinze minutes ; Gérard Poulet, jamais pris en défaut de musicalité, illustre toute l’imprévisibilité de cette composition merveilleuse et éminemment expressive.


Sébastien Foucart

 

 

 

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