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12/04/2008
Wolfgang Amadeus Mozart : Concertos pour piano n°17 en sol majeur, K. 453, et n°20 en ré mineur, K. 466

Orchestre de chambre de Norvège, Leif Ove Andsnes (piano et direction)
Enregistré à Oslo (mars 2007) – 57'59
EMI 50999 5 00281 2 2 – Notice trilingue





Après le Neuvième et le Dix-huitième, Leif Ove Andsnes enregistre le Dix-septième et le célébrissime Vingtième Concerto de Mozart, avec le même Orchestre de chambre de Norvège. D’emblée le Dix-septième frappe par la franchise du ton, l’énergie des accents, la verdeur des couleurs – pas de vibrato des cordes, il est vrai. Le pianiste séduit par la rondeur et la profondeur de sa sonorité, sa façon de conduire les phrases jusqu’au bout sans se soucier de la joliesse du détail. Il obtient aussi un bel équilibre avec l’orchestre, qui reste présent quand il joue. L’Andante va de l’avant lui aussi, tout naturellement, exempt de mièvrerie galante. Rien de décoratif, enfin, dans l’Allegretto conclusif, à la fois juvénile et bonhomme, d’une saine fraîcheur, que n’assombrit pas trop le passage en mineur, bondissant dans le final. Le Vingtième Concerto reste un concerto : le pianiste norvégien, s’il en restitue bien les tensions et la fièvre, refuse d’en exacerber la théâtralité, assombrissant avec raison les couleurs de l’orchestre et du clavier par rapport au Dix-septième. Il ne s’y appesantit pas pour autant : on écoute encore un concerto de Mozart et non pas un concerto romantique, notamment dans la Romance, d’où tout tragique est évacué. Bref, il y a garde un certain sourire – pas béat cependant – et une certaine pureté de son. Plutôt que de précipiter le Rondo, il en dégage les lignes, en préserve la lumière, le fait pétiller, presque danser. Un Mozart superbement classique.


Didier van Moere

 

 

 

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