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11/26/2008
George Gershwin: Porgy and Bess
Leontyne Price (Bess), William Warfield (Porgy), Cab Calloway (Sportin’Life), John McCurry (Crown), Helen Colbert (Clara), Jerry Laws (Mingo), Helen Thigpen (Serena), Joseph James (Jake), Howard Roberts (Robbins), Leslie Scott (Jim), Joseph Crawford (Peter), Helen Dowdy (Lily), Georgia Burke (Maria), Catherine Ayers (Annie), RIAS-Unterhaltungsorchester, Berlin, Alexander Smallens (Direction)
Enregistrement réalisé en public au Titania Palast, Berlin (21 septembre 1952) – 140’
Coffret de 2 CD AUDITE 23.405 – Livret en anglais et en allemand





C’est une tournée de trois ans qui a promené ce Porgy and Bess de légende à travers le monde entier : Allemagne, Italie, Afrique du Sud, Angleterre, et en France, bien sûr, où l’anecdote raconte qu’au soir d’une dernière ovationnée au Théâtre de l’Empire à Paris, Cab Calloway s’est avancé pour entonner La Marseillaise, suivi par Leontyne Price et toute la troupe.


Nul n’est besoin de dire que la commercialisation officielle de cette version légendaire de Porgy and Bess, retirée des bacs depuis si longtemps, était très attendue. Non que la discographie de cette œuvre de Gershwin soit défaillante (souvenons-nous de Helen Jepson, Lawrence Tibbett et Paul Robeson, ou, plus récemment, de la version EMI, dirigée par Simon Rattle au festival de Glyndebourne, ou celle enregistrée dans les années 70 sous la baguette de Lorin Maazel).


On trouve dans cet enregistrement une fraîcheur, (Leontyne Price n’a que 25 ans et elle est à peine connue), une spontanétié et un engagement des chanteurs certainement explicables par l’enregistrement public et l’incroyable succès de cette tournée. Mais il n’y a pas que le tandem Price/Warfield qui soit digne d’éloge dans cet enregistrement. Il y a aussi l’incroyable performance du jazzman Cab Calloway en Sportin’Life, le savoureux « Summertime » d’Helen Colbert ou encore le touchant « My man’s gone now » de Helen Thigpen.



La prise de son est excellente – compte tenu des moyens techniques de l’époque - et rend compte avec bonheur de l’urgence et de l’immédiateté de la représentation. C’est (presque) comme si on y était.



Christian Dalzon

 

 

 

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