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07/15/2008
Piotr Ilyitch Tchaïkovski : Symphonie n° 6, opus 74

New York Philharmonic, Lorin Maazel (direction)
Enregistré en public au Avery Fisher Hall de New York (12-13 octobre 2007) – 47’34
Deutsche Grammophon 477 7594 (disponible exclusivement par téléchargement) – Notice en anglais





Donnée à l’occasion des 14 516e et 14 517e concerts de l’histoire du Philharmonique de New York, la Sixième symphonie (1893) de Tchaïkovski ne figurait pas encore parmi les œuvres téléchargeables dans le vivier des DG concerts : voilà qui est fait avec cette Pathétique de classe internationale mais sans surprise, où la présence du public se fait plus que discrète (la notice ne précisant pas si chaque mouvement résulte de la captation d’un seul concert ou d’un mélange des deux). L’expérimenté Lorin Maazel paraît très en phase avec un orchestre dont il est le directeur musical depuis six ans et qui lui répond «au quart de tour». Marqué par une appréciable sobriété de la part d’un chef dont on déplore souvent l’excessif rubato, le premier mouvement est emmené avec une rapidité qui verse parfois dans la précipitation (les cordes notamment) mais qui rend bien le sentiment d’urgence et de drame de cet épisode aux multiples rebondissements (Adagio – Allegro non troppo – Andante – Allegro vivo – Andante come prima – Andante mosso). Les mouvements centraux sont exécutés avec élégance, pudeur même (dans l’Allegro con grazia), conviction aussi, et ce malgré une mise en place excessivement mécanique voire routinière par moments (les cuivres scandant bien prosaïquement les thèmes de l’Allegro molto vivace… loin, si loin de l’urgence suicidaire qu’insufflait un Mravinsky). La conduite de l’Adagio lamentoso – Andante conclusif divisera davantage, Maazel osant des lenteurs extrêmes qu’on assimilera, selon ses goûts, à de la sensibilité ou de l’afféterie.


Gilles d’Heyres

 

 

 

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