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05/26/2008
Dimitri Chostakovitch: Symphonies n°1, opus 10, et n°7, opus 60 « Leningrad »
Chicago Symphony Orchestra, Leonard Bernstein (direction)
Enregistré en public au Orchestra Hall de Chicago (juin 1988) – 115’26 (texte de présentation traduit en français)
Un double album Deutsche Grammophon “Grand Prix” 477 7587 (distribué par Universal)





Alors que les prestigieuses séries The Originals et Original Masters ne s’enrichissent qu’au compte-gouttes, Deutsche Grammophon a lancé en janvier de l’année dernière une nouvelle collection mid price intitulée, cela ne s’invente pas, Grand Prix, et comportant des enregistrements de l’ère numérique qui ont, sauf erreur, toujours été maintenus au catalogue. La dernière livraison propose dix titres, quelques uns maintes fois primés, comme l’incontournable Il Viaggio a Reims de Rossini par Claudio Abbado, les Sonates pour violon et piano de Prokofiev par le tandem Martha Argerich/Gidon Kremer (voir ici) ou encore les Nocturnes de Chopin par Maria Joao Pires.


Les Première et Septième Symphonies de Chostakovitch par Bernstein constituent un must pour les inconditionnels tant du chef que du compositeur russe. A la tête d’un Orchestre Symphonique de Chicago de toute beauté, « Lenny » adopte des tempi pour le moins amples : presque trente-cinq minutes pour la Première, quatre-vingts pour la « Leningrad » (trente et une rien que pour le premier mouvement). Ce qui paraît a priori surprenant sur le papier se révèle somme toute pertinent à l’écoute ; seule la lenteur imprimée aux mouvements médians de la Septième Symphonie suscite quelques réserves.


Dans une Première incisive et aux arêtes coupantes, Bernstein joue volontiers la carte des contrastes entre les masses et les solos et s’autorise même quelques accents mahlériens dans le Lento. Le haut degré d’élaboration de ce stupéfiant essai de jeunesse ne ressort que mieux. Magistralement servie par un orchestre somptueux de timbres et de précision, notamment au niveau des transitions, la Septième évolue sur des sommets encore plus élevés tant la saisissante mise en relief des thèmes, le sens du drame et les atmosphères créées confèrent à cette énorme fresque un visage terrifiant (spectaculaire épisode de l’invasion), impressionnant et bouleversant.


Le site de la collection « Grand Prix »


Sébastien Foucart

 

 

 

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