About us / Contact

The Classical Music Network

CD

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

03/15/2008
Frank Martin : Concerto pour violoncelle et orchestre – Ballade pour violoncelle et piano – Huit Préludes pour piano
Christian Poltéra (violoncelle), Kathryn Stott (piano), Orchestre Symphonique de Malmö, Ollila-Hannikainen (direction)
Enregistré au Concert Hall de Malmö (Concerto) et au Nibrokajen de Stockholm (juin 2007) – 64’32 (texte de présentation traduit en français)
BIS CD-1637 (distribué par Codaex)





En l’espace d’un an, BIS a sorti trois albums consacrés, chacun, à un compositeur suisse défendu par un violoncelliste également originaire de la Confédération helvétique, Christian Poltéra. Après Othmar Schoeck et Arthur Honegger, le dernier album met à l’honneur Frank Martin. Le programme poursuit la même logique que les deux précédentes publications : un concerto pour violoncelle couplé à des pages de musique de chambre. L’initiative est bienvenue tant les œuvres de ces compositeurs pourtant importants dans l’Histoire de la musique se font rarement entendre.


D’une coupe traditionnelle, clair et transparent, le Concerto pour violoncelle daté de 1966, et dédié à Paul Sacher qui le créa avec Pierre Fournier, mérite en effet la plus vive attention. La version de Poltéra avec un Orchestre Symphonique de Malmö fluide et précis se hisse au niveau de celle enregistrée en 2004 par Quirine Viersen avec l’Orchestre de Chambre de la Radio Néerlandaise dirigé par Kenneth Montgomery (Etcetera). Le violoncelliste suisse séduit par la pureté et la beauté de sa sonorité ainsi que par la sveltesse de ses phrasés.


Le complément s’avère tout aussi intéressant, à commencer par la Ballade pour violoncelle et piano (1949), l’une de ces ballades que Frank Martin consacra à différentes combinaisons instrumentales. Là aussi, Christian Poltéra fait des merveilles et sa retenue ainsi que sa finesse font tout le prix de son interprétation. Kathryn Stott ne s’impose pas plus que ne l’exige sa partie, moins développée que celle de son partenaire.


Ecrits pour Dinu Lipatti qui ne les joua jamais, sa mort prématurée l’en ayant empêché, les Huit Préludes (1947-1948) constituent peut-être l’œuvre pour piano seul la plus importante de Martin. Ce chef d’œuvre d’une vingtaine de minutes demande une rigueur sans austérité ainsi qu’une caractérisation subtile des climats. Faisant valoir un toucher varié et aux nombreuses qualités, Kathryn Stott répond à cette invitation et parcourt les huit pièces en éclairant superbement le ton et les couleurs de chacune.


Le site de Christian Poltéra
Le site de Kathryn Stott
Un site consacré à Frank Martin




Sébastien Foucart

 

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com