About us / Contact

The Classical Music Network

CD

Europe : Paris, Londn, Zurich, Geneva, Strasbourg, Bruxelles, Gent
America : New York, San Francisco, Montreal                       WORLD


Newsletter
Your email :

 

Back

08/29/2007
Franz Xaver Mozart : Concertos pour piano n° 1, opus 14, et n° 2 “Lemberg”, opus 25

Henri Sigfridsson (piano), International new symphony orchestra Lemberg, Gunhard Mattes (direction)
Enregistré à Zurich (2-4 juillet 2003) – 51’02
Novalis 150 175-2 (distribué par Intégral)



La descendance de Mozart et le prénom de Süssmayr (qui acheva son Requiem): cela faisait peut-être déjà beaucoup pour un seul homme, Franz Xaver Mozart (1791-1844), mais sa mère, Constance, ne lui facilita pas la tâche, le présentant sous le nom de “Wolfgang Amadeus Mozart junior”. Deux siècles plus tard, les lois du commerce et de la renommée n’ont pas évolué: comme les Mozart ne sont ni les Couperin ni les Bach, si Franz Xaver n’avait pas été “le fils de”, aurait-on prêté attention à ce disque un peu court? Ses deux Concertos pour piano constituent toutefois une heureuse surprise.


Sans que l’on puisse crier au prodige, le Premier (1805), dans la lignée des deux premiers concertos de Beethoven, n’en est pas moins l’œuvre d’un compositeur de quatorze ans, formé par Haydn, Neukomm, Salieri et Hummel. L’Adagio central (en mineur) témoigne d’un véritable souci expressif et le thème principal du Rondo final évoque assez explicitement la romance de Pedrillo au troisième acte de L’Enlèvement au sérail.


Sous-titré “Lemberg”, le Deuxième (1818) rappelle que le fils de Mozart a marqué la vie musicale de Galicie, où il s’était installé dès 1808 et où il demeura jusqu’à sa mort, ayant échoué à plusieurs reprises à s’établir à Vienne. Plus convenu, le ton demeure d’un romantisme bien tempéré, se rapprochant de Field ou Hummel, la virtuosité en moins, mais c’est à nouveau un (bref) mouvement lent en mineur (Andante espressivo) qui retient avant tout l’attention.


Le pianiste finlandais Henri Sigfridsson prend visiblement plaisir à faire découvrir cette musique souvent aimable, parfois un rien mélancolique. Il est vaillamment accompagné par l’improbable “International new symphony orchestra” de Lemberg (Lwiw en ukrainien), un ensemble de jeunes musiciens fondé en 1998 par le chef suisse Gunhard Mattes, qui signe par ailleurs la notice (en allemand, anglais et français).


Le site de l’International new symphony orchestra


Simon Corley

 

 

 

Copyright ©ConcertoNet.com