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07/15/2007
Dimitri Chostakovitch : Concerto pour piano et trompette n° 1, opus 35
Franz Liszt : Concerto pour piano n° 1
Serge Prokofiev : Concerto pour piano n° 1, opus 10

Lise de la Salle (piano), Gabor Boldoczki (trompette), Orquestra Gulbenkian, Lawrence Foster (direction)
Enregistré à Lisbonne (mai 2006) – 59’26
Naïve V 5053





Après deux récitals Rachmaninov/Ravel et Bach/Liszt, Lise de la Salle revient, toujours chez Naïve, avec un programme construit selon un principe simple: les premiers concertos de Chostakovitch (1933), Liszt (1849) et Prokofiev (1912), qui se rangèrent tous trois parmi les meilleurs pianistes de leur temps. Faut-il voir dans le choix de l’interprète, qui n’a pas encore vingt ans, un intérêt «générationnel» pour des œuvres de jeunesse? Pas à proprement parler, car les compositeurs, lorsqu’ils écrivirent ces «premiers» concertos, étaient respectivement âgés de vingt-sept, trente-huit et vingt et un ans.


En fait, comme le souligne l’intéressante notice (en français, anglais et allemand) de Daniel Jaffé sur les œuvres – on pourra en revanche sans dommage faire l’impasse sur les considérations moins informatives qu’admiratives de Jean-Philippe Perrot sur la soliste – ce qui rapproche ces trois concertos, c’est un caractère commun: diabolique, maléfique, sardonique – les qualificatifs ne manquent pas.


Dans cet esprit, Lise de la Salle griffe le clavier, mais toujours avec élégance, jouant au chat et à la souris avec l’excellent accompagnement, très présent et dynamique, de l’Orchestre Gulbenkian et de son directeur musical, Lawrence Foster, auxquels se joint la sonorité versatile, tour à tour moelleuse et perçante, de la trompette de Gabor Boldoczki dans le Concerto de Chostakovitch. Distingués et goguenards à la fois, soliste et orchestre s’amusent visiblement dans ces partitions virtuoses, brillantes, spectaculaires, énergiques et ironiques, sans en négliger pour autant les mouvements centraux, d’une expression aussi intense qu’intériorisée.


Dès lors, s’il est évidemment toujours possible, dans un répertoire aussi largement pratiqué, de trouver, pour chacune de ces œuvres considérée isolément, bon nombre de versions de référence, Lise de la Salle convainc en revanche pleinement dans ce couplage aussi original que bienvenu.


Le site de Lise de la Salle


Simon Corley

 

 

 

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