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04/21/2007
Alessandro Scarlatti : Magnificat, Dixit Dominus et madrigaux
Anna Simboli, Elisabetta Tiso (soprani), Paolo Costa (alto), Gianluca Ferrarini (ténor), Sergio Foresti (basse), Concerto Italiano, Rinaldo Alessandrini (direction)
Enregistré à Rome (février 2000) - 58’35
1 disque Naïve OP 30350


Après un disque de cantates très prometteur, Rinaldo Alessandrini continue à explorer la musique d’Alessandro Scarlatti avec toujours autant d’enthousiasme et de musicalité. L’enregistrement est, comme toujours parfait, qu’il s'agisse du bon goût de l’interprétation, des couleurs des voix, de la beauté du phrasé, mais l’ensemble reste finalement un peu ennuyeux.



Le disque s’articule autour de deux œuvres importantes de Scarlatti, le Dixit Dominus et le Magnificat. Il est complété par quelques madrigaux. Les voix des sopranos sont très claires et pures comme dans le passage “Dominus a dextris tuis” du Dixit Dominus, où une soprano développe quelques vocalises et la voix semble planer au-dessus de celles des autres. La première partie du disque est très belle, mais c’est surtout le Magnificat qui retiendra l’attention. Il est musicalement plus beau et plus poignant comme en témoignent les toutes premières notes. Le “Quia respexit” (plage 14) est également à écouter de près car la soprano, a capella, vocalise pendant près d’une minute avec une pureté remarquable: elle joue beaucoup sur les nuances, les crescendos et decrescendos… Parmi les madrigaux interprétés, le “O morte” (plage 10) est le plus émouvant: certaines voix forment une toile de fond de laquelle se détachent d’autres voix, sur un tempo très lent. “Arsi un tempo” (plage 11) est assez étrange et les chanteurs soulignent ces sortes de dissonances en émettant des notes presque aigres, ambiguës. Les voix utilisées pour ces œuvres sont belles et s’harmonisent bien les unes aux autres, sans jamais tomber dans l’écueil de la cacophonie. La direction de Rinaldo Alessandrini est assez sèche mais très précise.


Un enregistrement utile et qui mérite d’être écouté à sa juste valeur. On aimerait toutefois un peu plus d’originalité et de personnalité dans la direction de Rinaldo Alessandrini.


Manon Ardouin

 

 

 

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